chantier wauquiez intersyndical FO-CGT

notre actionnaire principal Verdosso fait encore parler de lui

 

 

VERDOSO UNE BANQUEROUTE TELLEMENT PREVISIBLE…

 

L’intersyndical CFDT, FO et les membres du comité d’entreprise de Neov tiennent par ce document à rétablir dans leurs vrais contextes des informations diffusées dans divers documents officiels qu’ils jugent erronées et discriminatoires et qui ne retracent pas les faits réels.

 

Depuis quelques mois la direction de Neov, sous couvert de l’actionnaire principal Verdoso distille des informations dans lesquelles, elle juge responsable le comité d’entreprise, les organisations syndicales et les salariés de leur banqueroute. Nous jugeons que maintenant il faut que la direction de Neov et Verdoso arrête d’écrire ou de colporter des affirmations que nous considérons comme fallacieuses et mensongères. Par ce document nous allons vous prouver que de graves faits à amené VERDOSO/NEOV à la banqueroute, nous avons des documents officiels qui vous le prouve.

 

Nous vous rappelons l’historique de la débâcle de Neov et de son actionnaire Verdoso.

 

1.    Lors de la reprise de Fermoba Centre Industries par Verdoso, nous avions signalé que nous n’étions pas favorables à la reprise de la société par ce fonds de pension luxembourgeois. Ces derniers n’avaient aucune expérience dans le domaine de la menuiserie et ne connaissaient absolument pas le monde du bâtiment.

 

Ce qui importait à Verdoso c’était le carnet de commandes qu’il jugea alléchant. Dans le semblant d’audit des comptes de la société Fermoba Centre Industries, Verdoso s’est tout simplement fourvoyé puisqu’ il a été incapable de considérer l’étendu du désastre de la gestion Fermoba. L’expertise des comptes s’est fait en dépit du bon sens, sans aucun recoupement des informations. Comment Verdoso a-t-il pu ne pas trouver étrange qu’une société comme Fermoba puisse avoir une dette de 105 M€ pour un CA de 100 M€.

 

Le plan social proposé a été fait en dépit du bon sens, seul importé à Verdoso le nombre de personnes licenciées qui était censé rétablir au plus vite la régulation financière de la masse salariale. Dès les premiers jours de la reprise les délégués du personnel sont intervenus, pour dire à la direction qu’il avait licencié des postes clefs et qu’il serait incapable de faire tourner les machines de l’atelier.  Verdoso a donc réembauché dans l’urgence du personnel pour commencer la production des menuiseries.

 

2.    Neov/Verdoso a cru bon vouloir changer de nom très rapidement, alors qu’à la barre du tribunal de Paris Monsieur Petit repreneur de Fermoba Nord et Est avait donné son accord pour que Verdoso puisse continuer de travailler avec le non de Fermoba Centre Industries pendant 18 mois.

 

Mais non !! Nos dirigeants ont jugé bon de changer de nom sans considérer les conséquences désastreuses d’une telle initiative. Notre business s’articule en grande majorité sur les clients issus du secteur public, la conséquence a été inévitable, la remise en cause des contrats d’avenants sous le nom de Fermoba Centre Industries.

 

 

 

 

Neov/Verdoso n’a eu en aucun cas pris en compte les inévitables blocages des clients, puisque bien entendu chaque avenant, chaque dossier a du être renégocié pour obtenir les signatures et les paiements qui devaient en découlés.

 

Quand nous savons que pour la petite histoire Verdoso nous disait qu’il allait mettre des dirigeants et des responsables experts nous voyons tout de suite leurs niveaux.

 

Toutes les forces vives commerciales, responsables d’agence, personnel de l’usine et les conducteurs de travaux ont été sollicités pour recueillir ses précieux sésames et surtout essayer d’expliquer cette aberration commerciale. Bien évidement pendant que le personnel et dirigeants courraient après ces documents, plus personne ne s’occupait de faire du commercial et des affaires et donc de faire entrer du cash dans la société.

 

3.    Les premiers mois de gestion a été calamiteuse, un audit logistique au montant pharaonique qui n’a absolument rien apporté à la société. Un audit  sur les achats, ou l’auditeur a reconnu que se qui avait été fait par le directeur des achats M. Alain Issaly ne pouvait pas être amélioré.

 

Alors que le chef de projet du changement de gamme M. Alain Issaly officiait, se dernier a    été remplacé par M. Hakim  Houali prestataire payé très grassement pour un travail de secrétaire, ce dernier ne frappant que les comptes rendu de réunion, qui étaient par la suite validés par le chef de service du bureau d’études. Ce personnage a fait une apparition aux établissements Wauquiez société également reprise par Verdoso ou sa prestation se montait à 15 000 €, pour un travail qui était fait précédemment par un salarié qui fut licencié et qui gagnait lui 3000 €, cherchez l’erreur.

 

Acquisition par location d’une flotte de voitures neuves floquées au nom de la société 11 500 € mensuel (138 000 €).

 

La prestation de notre dirigeant 1050 € par jour etc…près de 20 000 € mensuel, la prestation du DAF etc…

 

Ne trouvez-vous pas énorme les frais de prestation de Neov/Verdoso, juste un chiffre à fin septembre 2010 les frais de prestation s’élevaient à 804 215 € (source de notre expertise comptable)

 

 

4.    Verdoso en étudiant plus sérieusement les comptes s’est aperçu (il était temps), que la société qu’elle avait reprise avait de sérieux problèmes, carnet de commandes exsangue, marges sur les affaires négatives etc… Comment une société comme Verdoso n’a pu évaluer cela !!! Elle qui se gargarisait haut et fort à notre représentant des salariés M. Rachid Bouadma au tribunal de Paris, qu’il y avait deux façons de compter la leur et celle du comité d’entreprise. Aujourd’hui nous voyons qui avait raison et ou nous en sommes.

 

Finalement devant l’étendue du désastre Verdoso/Neov a décidé de licencier M. Christophe Rivoal le directeur financier (actionnaire minoritaire).

A compté du mois de mai Verdoso s’est impliqué directement dans la gestion de l’entreprise et a commencé son travail de destruction.

 

Le 11 Mai 2010, Philippe Plessis décide que l’agence de Normandie sera gérée par l’agence Ile de France et ce sans consulter le comité d’entreprise. (Annexe1)

 

Un mail du 19 Mai 2010 émanant de M Coupier un des quatre associés de VERDOSO, donne des directives aux dirigeants de Neov (Annexe2)

 

 

 

 

 

 

5.    Verdoso/neov se rendent compte que nombre d’affaire vendues étaient chiffrées à perte. à du jour au lendemain et de façon unilatérale a décidé d’augmenter de 15 % le coût des menuiseries. Cette décision unilatérale prise par la direction VERDOSO et le directeur commercial M. Philippe Plessis et sans l’avis des responsables d’agence et des commerciaux a précipité la chute vertigineuse des entrées en commande.

 

Pire un grand nombre de clients se sont détournés de Neov, des clients qui pour certains ne reviendront jamais avec l’enseigne Neov.

 

C’est la plus grosse erreur de gestion que nous connaissons aujourd’hui, puisqu’elle a précipité la banqueroute de Neov.

 

Echange de mail de différents responsables d’agence (Annexe3).

 

M.  Philippe Héripret dirigeant historique de Fermoba Centre Industries a été débarqué du jour au lendemain par Verdoso/Neov se sont-ils aperçu des modestes compétences de ce dernier….Des erreurs d’appréciations de M. Plessis sur des affaires situées dans l’est de la France ayant coûté 200 000 € à Neov, étrangement aucune sanction pour ces faits mieux et c’est là que nous voyons la politique que mène Verdoso (voir le chapitre 7).

 

 

6.    M. Marc Déligny président de Neov jusqu’en juillet 2010 avait mis en place des actions permettant de fiabiliser un tant soit peu le planning de production. Après plusieurs tournées dans les agences commerciales pour réguler le flux de production et ne fabriquer que les menuiseries ramenant du cash dans un délai raisonnable, M.Deligny a senti qu’une mésentente avec le directeur commercial et ses responsables d’agence pointait. En effet, pour la première fois qu’un président se rendait compte que des incohérences dans le fonctionnement des agences plombaient la bonne marche de l’entreprise.

 

Juste avant les congés M.Deligny s’est vu lui aussi débarqué par ce que nous considérons comme un putsch. Ce dernier sera remplacé dans la foulée dans un simulacre de conseil d’administration le 28 Juillet par Philippe Plessis (Eh ! oui ce monsieur nous plombe de 200 000 € se retrouve PDG).

 

Les orientations qui avaient été négociées entre l’actionnaire principal et les petits actionnaires lors de la création de Neov sont purement et simplement détournées et/ou annulées.

 

Dès son retour des congés le chef d’établissement Alain ISSALY (actionnaire minoritaire) est mis à l’écart de toutes les décisions, le motif ce dernier s’est insurgé sur le changement de politique de la société et que cela ne correspondait en aucun cas aux objectifs primaires.

 

Pour faire bonne mesure VERDOSO fera des versements à Neov pour l’aider dans sa trésorerie. Ne nous y trompons pas ces sommes ne sont pas données, mais prêtées. (Propos tenus par M.DELIGNY lors de CE)

 

Deuxième erreur et qui signe l’arrêt de mort de Neov abandonne une créance au profit de Verdoso à hauteur de 1 700 000 euros, somme qu’avait été injectée par Verdoso sans la trésorerie de Neov. (Fichier Excel) La réalité VERDOSO va empocher plus de 2 M€

 

Nous pensons que déjà à ce moment Neov/Verdoso savait que nous allions couler.

 

Le plus édifiant dans cette affaire c’est que Verdoso a envoyé dans la foulée un courrier qui émane de Franck ULLMANN dirigeant historique de VERDOSO à tous les clients qui étaient concernés par des fonds de garantie Neov. Le résultat de ce courrier est que le peu de crédibilité de Neov qui restait a disparu, nous voyons aujourd’hui ou nous en sommes. (Annexe4)+ Tableau Excel « récapitulatif RG ».

 

 

 

 

 

7.    Le 13 Octobre 2010 Monsieur Plessis nous informe qu’un plan social va être mis en place avec la suppression de 22 postes. Le premier CE extraordinaire se tient le 18 Octobre 2010, nous émettons un avis et demandons comme la loi nous l’autorise à ce que notre cabinet de conseil en expertise comptable et sociale fasse une analyse de la situation. Chose qui fut fait et dans les temps impartis par le code du travail (Annexe5). Le résultat est édifiant puisque notre conseil argumente ses chiffres en nous disant que ce plan social est vide et qu’il n’est bâti que sur des hypothèses et rien de concret. Même constat de la part des organismes représentatifs du travail. Plusieurs réunions ont été reportées par la direction ne respectant pas ainsi le droit du travail (la direction attendant les ordres de Verdoso sur le sujet) (compte rendu des CE sur ce sujet) Pire cette dernière met en cause notre cabinet d’expert. Dernier point le plus affligeant lorsque nous commençons à parler de finance, nous sommes ébahis d’apprendre qu’aucune ligne budgétaire est créée pour financer le plan.

 

Un plan que même les responsables de profits ont dénoncé tellement il était approximatif (Annexe5). Le 23 Novembre j’interpelle M. Plessis pour lui demander s’il ne nous prépare pas un dépôt de bilan dans notre dos. Ce dernier rentre en furie n’acceptant pas cette remarque. La suite est édifiante, il nous réunit pour nous annoncer qu’il gela le plan social et quinze jours après le plan était déposés.

 

En conclusion Verdoso/Neov quand nous voyons les différents rapports ils ne sont responsables de rien, alors qu’ils sont responsables de tout. Nous avons été dirigés par des hommes qui se revendiquent experts et qui sont en fait que des bonimenteurs. Vous trouverez enfin en (Annexe6) l le PV du comité de surveillance qui vous prouvera qu’en aucun cas Verdoso n’avait pour objectif de nous sortir de l’eau puisque les sommes avancées sont réclamées dans la foulée.

 

 

 

   

 

 

 

 



04/03/2011
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