chantier wauquiez intersyndical FO-CGT

la voix du nord le 19 janvier 2011

Les chantiers navals Wauquiez remis à flot par Experton-Revollier

mercredi 19.01.2011, 05:20 - CH. V.

 La rupture est forte et définitive entre Christophe Patte, délégué syndical FO et Hugues Thiebaut, directeur général (au fond). La rupture est forte et définitive entre Christophe Patte, délégué syndical FO et Hugues Thiebaut, directeur général (au fond).

| NEUVILLE-EN-FERRAIN |

Comme on peut le lire en page économie, le tribunal de commerce de Roubaix-Tourcoing a décidé d'accepter l'offre de reprise du groupe Experton-Revollier.

 

De fait, dans un premier temps 34 emplois sont sauvés et 22 se verront proposer des reclassements. Les syndicats FO et CGT ne pouvaient que se réjouir de l'issue de leur lutte qui les avait aussi conduits à Paris, au Salon nautique, pour tenter de trouver un repreneur. Durant trois ans, le groupe industriel va injecter de grosses sommes pour relancer la production et rechercher de nouveaux acheteurs. Le nom de Wauquiez restera donc sur la façade de l'atelier de la zone industrielle.

La question du montant des loyers était importante puisqu'elle participait largement aux difficultés de l'entreprise. De fait, le plan prévoit que ces loyers passeront de 400 000 E à 200 000 E la première année, puis à 220 000 E avec une option d'achat à l'issue de 25 mois.

Dès ce matin, les experts du groupe repreneur devraient être à pied d'oeuvre. Du côté syndical, les délégués espèrent que leur actuel directeur général, Hugues Thiébaut ne sera plus là. Christophe Patte, pour FO, appelant même à un retour d'un ancien directeur parti il y a six ans. L'homme et l'ensemble de la délégation de salariés n'ont pas de mots assez durs pour qualifier le travail de leur directeur général. Les syndicalistes entendent aussi se battre pour deux membres du bureau d'étude, mis à l'écart, selon eux, en raison de leur engagement dans le soutien à la sauvegarde l'entreprise.

« On a au moins sauvé 60 emplois » se réjouissaient les syndicalistes « le combat syndical ça sert à quelque chose. » Les élus sont arrivés devant le tribunal aux cris de « Wauquiez n'est pas mort ». Ils venaient, avant l'audience, d'avoir de très sérieuses assurances sur leur avenir. Wauquiez est sauvé une nouvelle fois par un repreneur qui croit en l'avenir de la navigation de plaisance. Christian Vanneste qui a suivi le dossier ne pouvait que s'en réjouir à la mi-journée. •



21/01/2011
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